Débaptème : assurer la confidentialité de la démarche

J’ai été baptisé par l'évêque du Puy-en-Velay en 1977 puis, comme beaucoup d'agnostiques et d'athés, je me suis fait débaptisé (en 2001 me concernant). La procédure est simple : un courrier envoyé :

  • à la paroisse de baptême
  • en copie à l'évêché correspondant.

C'est la CNIL garantit le droit d'accès et de modification aux fichiers et les curetons ne peuvent donc refuser cette demande. Ils y accèdent d'ailleurs systématiquement et les demandeurs reçoivent en réponse une copie de leur acte de baptême modifié.

réponse de l'évêché

On pourrait se dire à partir de là que tout va bien... mais si on regarde de plus près l'acte modifié, on constate que les apostats sont identifiables et fichés dans le registre des baptêmes ce qui a pour conséquence :

  • de maintenir notre dépendance à une règle interne à l'Église Catholique Apostolique et Romaine (en somme, au droit canon auquel un citoyen français n'est pas supposé être soumis)
  • de constituer une atteinte à notre vie privée car cette administration internationale détient des informations sur les citoyens concernés qui peuvent avoir des conséquences dramatiques en cas de changement de régime.

Copie de l'acte modifié

Un citoyen a porté plainte en ce sens et le TGI de Coutances (Manche) lui a donné raison au titre de l'article 9 du code civil (relatif au respect de la vie privée) et exige des entités concernés qu'elles surlignent à l'encre noire la fiche en question.

Je compte personnellement poursuivre ma démarche en exigeant la finalisation de la destruction de ma fiche et invite chacun à faire de même.

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