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jeudi 10 novembre 2011

Débaptème : assurer la confidentialité de la démarche

J’ai été baptisé par l'évêque du Puy-en-Velay en 1977 puis, comme beaucoup d'agnostiques et d'athés, je me suis fait débaptisé (en 2001 me concernant). La procédure est simple : un courrier envoyé :

  • à la paroisse de baptême
  • en copie à l'évêché correspondant.

C'est la CNIL garantit le droit d'accès et de modification aux fichiers et les curetons ne peuvent donc refuser cette demande. Ils y accèdent d'ailleurs systématiquement et les demandeurs reçoivent en réponse une copie de leur acte de baptême modifié.

réponse de l'évêché

On pourrait se dire à partir de là que tout va bien... mais si on regarde de plus près l'acte modifié, on constate que les apostats sont identifiables et fichés dans le registre des baptêmes ce qui a pour conséquence :

  • de maintenir notre dépendance à une règle interne à l'Église Catholique Apostolique et Romaine (en somme, au droit canon auquel un citoyen français n'est pas supposé être soumis)
  • de constituer une atteinte à notre vie privée car cette administration internationale détient des informations sur les citoyens concernés qui peuvent avoir des conséquences dramatiques en cas de changement de régime.

Copie de l'acte modifié

Un citoyen a porté plainte en ce sens et le TGI de Coutances (Manche) lui a donné raison au titre de l'article 9 du code civil (relatif au respect de la vie privée) et exige des entités concernés qu'elles surlignent à l'encre noire la fiche en question.

Je compte personnellement poursuivre ma démarche en exigeant la finalisation de la destruction de ma fiche et invite chacun à faire de même.

jeudi 27 novembre 2008

Pétain !!! Reviens !!! T'as oublié tes chiens !!!

Écoutant un podcast (au format ogg) de Là-bas si j'y suis l'excellente émission de l'excellent Daniel Mermet, je tombe sur un message du répondeur où un enseignant raconte une descente plus que musclée de policiers dans les classes de son établissement (je laisse pour le moment les détails de côté). De retour à la maison, je constate que ce n'est pas un fabulateur et que les évènements cités se sont bien produits, ils sont d'ailleurs retranscrits dans la Dépêche du Midi dans l'article mentionné en source de ce billet. On attribue souvent ce genre de comportement à la Police et rarement aux gendarmes. Cette fois-ci les gendarmes sont allés beaucoup plus loin qu'on ne l'aurait cru possible de la part d'un corps réputé si "réglo". Comment peut-on imaginer en effet que les autorités prétendent souhaiter soigner l'image des forces de l'ordre auprès de la jeunesse quand celles-ci ne les respecte pas, les menace de violences physiques (« Si vous bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l'hosto »), se permet de détruire impunément leur matériel le plus onéreux tout en laissant entendre qu'il est inutile de porter plainte (Dans une classe de BTS, le chien fait voler un sac, l'élève en ressort un ordinateur endommagé, on lui dit en riant qu'il peut toujours porter plainte.). En effet, il apparaît que si les gendarmes détruisent l'ordinateur portable d'un citoyen lors d'un contrôle ceux-ci jugent qu'il n'y pas à compenser le préjudice financier (je n'ose même pas parler du préjudice moral...). Je vous invite donc à lire ce récit qui montre que la France de Sarkozy n'a rien à envier à le Chili de Pinochet, on se rapproche en effet de ce que l'on pourrait voir comme rapports entre forces de l'ordre et population dans un état fasciste. Cela doit faire partie du rapprochement idéologique de l'UMP et du FN que nos amis gendarmes se font apparemment un plaisir de mettre en application. Après "Police Nationale !!! Milice du capital !!!" nous pourrons donc entonner "Gendarmerie Nationale !!! Milice (tout court?)".

Source : Auch. La descente de gendarmes émeut à l'école des Métiers